[RP] Une Héloise par ci, une Héloise par là!

Ca me dit quelque chose... Messages : 9 Date d'inscription : 17/12/2011

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii. J'ai tellement hâte de sortir de ce carrosse qui est si laid! Sérieusement, Lisa, il FAUT que je refasse TOUS Mes carrosses.
Votre grandeur, vous les avez déjà changé la semaine passée.
ET-A-LORS? Ça te pose un quelconque soucis?
Non, votre grandeur, juste que... Vous avez flambé votre budget décoration.
Pouah, demande donc à Archimède qu'il comble ça, vrai que je n'avais pas prévu beaucoup pour les carrosses et plus pour les robes.
Je verrais, tait-toi donc maintenant, garce.

Arrivée, aux grilles, au château, peu importe, elle était arrivée au domaine. Majestueuse dans une robe bleue, assortie à ses yeux perçants et enjoués. Elle s'ennuyait profondément dans son comté froid et triste, qu'elle fortifiait peu à peu. Et puis elle avait mille et un ragots à raconter à Héloise, qui était, pour le moment, une de ses seule amie, la classe, totale, elle a une amie. Pfiou, serait temps de sortir de son trou, léger.
D'abord, elle DEVAIT parler de ce qu'elle avait découvert chez son père,
Ensuite elle DEVAIT raconter ce qu'elle savait sur ses cousins, ses frères et soeurs, enfin, le catalogue complet des ragots.

Epanouie, ravie, souriante, jurant sur sa demoiselle de compagnie pour qu'elle se tasse dans le coin du carrosse, et la ferme, la jeune fille sentit le carrosse s'arrêter.
Elle bondit en dehors alors qu'on lui ouvrait la portière et pris la main du valet pour s'aider.

Faites donc parvenir à la demoiselle Héloise du Val d'Haine, que la Comtesse Héloise Marie de Sparte, vient de franchir ses portes et souhaite avoir une entrevue express avec elle.
Et je veux vous voir courir! C'est UR-GENt! Oké?

Frère/Soeur de Jerome Messages : 85 Date d'inscription : 19/03/2010

Mine de rien, il avait vu une quasi princesse blondine arriver en carrosse... Celle ci hurlait des "HIIIII" on dirait... Elle exigeait désormais de voir Héloïse et lui demandait de courir? Ah ouais... Si c'est comme ça... Il poussa un léger bâillement et s'observa les ongles, l'air de rien.

- Et le mot magique madame? On oublie les bonnes manières? J'irai chercher ma nièce quand j'aurai entendu le mot magique!

Ca me dit quelque chose... Messages : 9 Date d'inscription : 17/12/2011

Occupée à redresser une mèche de ses cheveux, qui ne voulait vraiment pas demeurer derrière son oreille, la petite blonde ne vit pas tout de suite la personne qui lui répondait.

"Et le mot magique madame? On oublie les bonnes manières?"

Archimède débarrassez moi ce vilain.
Son valet se déplace à sa droite, vaillant serviteur qui ne discute jamais et fait, comme elle en était fière.

"J'irai chercher ma nièce quand j'aurai entendu le mot magique!"

Oupsss... Nièce? l'oncle en personne qui vient la faire entrer. Le mot magique. C'est quoi cette histoire farfelue encore. D'un geste, elle arrêta le mouvement de son valet et releva le visage vers l'oncle.

D'abord, que faisait l'oncle à la porte du domaine. N'était-ce pas là le rôle d'un gueux, d'un garde, d'un bon à rien? Se prenait-il pour un bon à rien? Bon, aller stop, on arrête de chercher des excuses pour ne pas paraitre mal à l'aise. S'approchant du messire, elle sourit, bien aimable, affichant une mine désabusée.

Monsieur, ... l'oncle de Héloise? Pourquoi n'ai-je point droit à des présentations?
Bin quoi, même si elle parlait à un garde, elle avait eu la décence de se présenter. Et de manière très honorifique.
Et je ne vois pas de quoi vous parlez... Il y a-t-il un quelconque mot de passe... magique... pour avoir le droit de passer la grille?
Hum...

Chaussette?

Pardonnez mon impolitesse, messire. Mais je pensais devoir avoir affaire à un garde, protégeant l'entrée du domaine et non pas l'oncle en personne.
Manquez vous de personnel? Je peux vous faire cadeau de l'un ou l'autre de mes hommes si jamais vous êtes las de devoir rester ici.

Et ça, c'était que la vérité absolue. Pis d'abord, elle ne disait que de la vérité, la Comtesse. na.

Frère/Soeur de Jerome Messages : 85 Date d'inscription : 19/03/2010

Ouais, l'oncle était pas seul non plus. En tant qu'aide de camp de l'armée, il avait droit à son escorte d'officiers compétents. Le valet de la dame n'eut même pas le temps de le toucher que l'un d'eux porta la main à la garde de son épée sous sa cape. D'un geste furtif de la main, il avait fait signe à son officier de ranger ça, vu que la dame avait rappelé son chien au pied. Ouais, c'est ça, rentre au bercail toutou, ouaf ouaf! Ah ce qu'il pouvait rigoler dans sa tête. Il avait observé de haut en bas la blondine. Quelle prétentieuse.

- Je suis Frederik du Val d'Haine... Lieutenant supérieur aide de camp de l'armée de Franche-Comté, frère de Jerome et donc, l'oncle d'Héloïse... Je ne sais pas si mon uniforme n'a pas l'air de celui d'un militaire, mais normalement, quand on le voit, on peut en déduire bien des choses... Les gardes du domaine?

Il pointa dans la direction opposé et lui montre Le garde qui dormait, l'outre de vin à la main.

- Il est là votre garde, rien à faire, je l'ai baffé et rien. Il est saoul et cuve encore de sa nuit de Noël. Que voulez vous...

Cette fois, il s'esclaffa quand il entendit le mot "chaussette". Elle portait la bonne couleur de cheveux dites donc.

- Un mot de passe? Non... Une marque de politesse? Oui! Quand on demande quelque chose, on dit "S'il vous plait", spécialement quand on est pas chez soit!

Héloïse avait vu du mouvement de sa fenêtre. Non elle y était pas planté, elle passait devant en étant dans sa chambre.

Fronçant les sourcils, elle observa les gens, de dos elle reconnut l'uniforme de son oncle qui masquait une tignasse blonde. Une blonde... Elle réfléchit et chercha qui de blond elle connaissait. Ewen ça faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas vu... alors qui... Elle préféra s'intéresser au carrosse et fronça les sourcils. "Hey mais ce sont les armes de la suzeraine de papa ca!". Elle posa rapidement ce qu'elle avait dans les mains et attrapant sa cape courut, jupe relevé vers la porte d'entrée.

Elle enfila la dite cape une fois les marches dévalé et longeant l'allée, elle alla droit sur le portail.

Saluant tout le monde d'une révérence peu prononcé pour son oncle et plutot profonde pour son amie Héloïse, elle préféra couper court aux chamailleries.

- Mon Oncle, je suis sur que vous avez mieux à faire que de vous chamailler avec une amie à moi.

Elle lui lança un regard genre : "Si mes amis vous conviennent pas vous pouvez aussi aller voir ailleurs c'est le même tarif en tout cas!" Puis elle se tourna mine de rien vers Héloïse Marie.

- Quelle plaisir de vous voir! Je ne pensais pas que mettre les pieds dans un domaine aussi modeste que celui de mon père vous intéressa. Votre cocher peut trouver les écuries en contournant la batisse, sinon suivez moi. Vous allez finir par attraper froid!

Et Héloïse ignorant totalement son oncle fit signe à son homonyme blonde de la suivre vers l'entrée où un valet lui prit sa cape, ses gants et ses vetements fait pour l'extérieur. Puis la brune invita la blonde à la suivre dans son salon vert.

Ca me dit quelque chose... Messages : 9 Date d'inscription : 17/12/2011

Epouvantée, choquée, horrifiée, très très mal à l'aise, la jeune fille regarda de haut en bas l'oncle d'Héloise. Pouah, qu'est-ce qu'ils pouvaient être différents l'un de l'autre. Et pour qui il la prenait, surtout.
Puis qu'est-ce qu'elle pouvait en savoir, elle que son uniforme voulait dire quelque chose. Il n'y avait qu'à ses chiens qu'elle mettait une médaille. Elle regarda d’ailleurs, les médailles attentivement. Histoire de s’inspirer.
Enchantée, Frederik du Val d’Haine. Le portier par intérim ? C’était vraiment étrange, à n’y rien comprendre. Et puis elle ne cherchait pas à comprendre, que chacun fasse comme il le souhaite. Elle ne jugeait que très rarement les gens. Mais quand il rigola alors qu’elle ne lâchait qu’une petite blague penaude histoire de détendre l’atmosphère qui devenait de plus en plus irrespirable, et qu’il la regarda avec un regard supérieur de, « sale mioche bête et nulle », elle sentit ses nerfs mis à trèèèès rude épreuve.
« Un mot de passe? Non... Une marque de politesse? Oui! Quand on demande quelque chose, on dit "S'il vous plait", spécialement quand on est pas chez soit! »
Haussement du sourcil exaspéré de la blonde.
Allons, messire Frederik, vous ne vous abaisseriez tout de même pas à oser me demander à dire s’il vous plait à un simple gardien ? Bien sûr, maintenant que c’est vous, il en est tout autrement, mais vu l’insupportable ton que vous prenez avec moi, or que vous n’êtes même pas le maitre des lieux, je refuse de…

Aaaah Héloise. La sauveuse, Elle aurait été directement renvoyée chez elle si elle avais continué la discussion avec son–charmant- oncle. Petit sourire posé à Héloise, la brune, puis elle courba son petit visage dans une salutation distinguée.
Voyooons, je prends toujours plaisir à vous visiter et à visiter votre père, le Vicomte. Et j’avais teeeeeellement de choses à vous raconter. Vous n’imaginez même pas tout ce qu’il m’est arrivé. Oh et puis je voulais savoir comment vous alliez, et je vous ai apporté deux trois petites choses qui m’ont tapé dans l’œil et m’ont fait pensé à vous aussitôt que je les ai vues.
Petit sourire en coin à l’oncle : « et toc, je suis le bienvenue, sans mot magique, j’ai gagné ». Elle fit un geste discret à ses hommes garde du royaume, de Champagnole, de salins, de partout quoi et à Lise et Archimède, son cher valet, qu’ils sortent les présents du coffre puis la rejoignent dans le domaine. Alors que le carrosse partait avec la troupe, la jeune fille, un visage ravit, passa devant l’oncle le nez haut. Bah quoi ? Elle a le droit de se la jouer. Il la prend pour une gamine, elle le prend pour un gamin.
Elle remit son manteau ses gants et sa coiffe aux personnel et suivit Héloise dans le domaine, observant les décors, tapisseries, sculptures, peintures diverses d’un œil très intéressé.

Frère/Soeur de Jerome Messages : 85 Date d'inscription : 19/03/2010

Le clairon sonne! Tudutudutuduuuuuuuuuuuuuuuuu! Héloïse à la rescousse. Toujours aussi froide envers son oncle. Lui en voulait-elle encore de ne pas l'avoir entrainé comme il le lui avait promis dans le temps? Dans ce temps si cher ou elle adorait encore son oncle. Il cru lire dans les yeux de la blondine - qu'il ne connaissait pas d'ailleurs - des cris de victoire à l'arrivée de sa nièce. Il observa la blondine lui filer sous le nez et sourit. Se contentant de dire:

- Bon séjour à Laviron, madame.

Héloïse avait salué d'un hochement de tête et filé dans les allées. Tant qu'il n'aurait pas comprit qu'elle était simplement froide avec la majorité des gens et que le décès de sa mère avait fait empiré la chose. Il ne pourrait pas faire autrement que prendre mal cette attitude. Mais il était pour elle or de question de trop s'attacher à quiconque. Quand elle sourit c'est parce qu'elle sait que cela est juste socialement plus apprécié. Mais ça ne change rien dans les faits.

Devenir son ami et craquer sa carapace est juste très difficile. Héloïse Marie y arrivera-t-elle? Grande question! Mais son oncle en tout cas a encore du travail pour y arriver.

» Mariage de Héloïse du Val d'Haine et Elias de Cheroy